Nombre total de pages vues

samedi 11 avril 2020

3 indices que la langue Basque est très ancienne


SUKALDE qui désigne la cuisine veut dire littéralement "du côté du feu". Là où se prépare le feu... Et l'on convoque ainsi ces tableaux immortalisant nos ancêtres réunis autour de la flamme qui réchauffe et grille la nourriture au fond d'une grotte non loin d'Isturitz.

La terre se dit LUR et la neige ELUR, signe pour les linguistes que la langue date d'une époque (dernière glaciation ?) où Terre et Neige se confondait.

AITZ est le roc la Pierre. AIZKOR la Hache, preuve que la langue remonterait au moins à l'âge de Pierre, à l'âge où l'on passe allègrement de la pierre à l'outil en gardant le sens de l'innovation bien présent dans la construction d'un mot. 

Harakiri ? Harakin ?


Toujours été surpris que le fameux HARAKIRI japonais (HARA ventre KIRI couper) soit si proche à l'oreille et à l'écrit d'ailleurs du HARAGI Basque (Ventre). HARAKIN en Basque c'est d'ailleurs le Boucher.

D'ailleurs on pourrait imaginer qu'en Basque "ouvrir le ventre" puisse se traduite par le rendre visible HARAGI (Ventre) - AGIRI / AGUIRRE (à découvert) > ARAGIRE

Etonnante coïncidence, non ? Une intuition comme une autre.
  

vendredi 10 avril 2020

Escargot ? Caracol ?


ESCARGOT viendrait du latin CARACOL. Mais comment passer du second au premier et surtout comment s'est construit le second ? CA-RA-COL ? Kezako ? 

Je sais qu'en Basque, Escargot se dit BARAKUILU Je sais aussi que Coquille se dit OSKOL Je peux m'aventurer à imaginer que BARA puisse renvoyer à BARE (Limace) qui a probablement quelque chose à voir avec BARTZ (calme) ou BARATX (lentement) pour nous rappeler la lenteur de déplacement de la limace. Je peux supputer que AKUILU puisse phonétiquement se rattacher à OSKOL > OSKUILU > AKUILU. On a déjà une possibilité de comprendre comment se construit le mot BARAKUILU > "Limace à coquille" avec la notion de lenteur propre aux limaces et autres escargots.

Evidemment passer de Barakuilu à Caracol ne semble pas si aisé mais si l'on passe par la racine Basque KARR-/ EKARRI- qui signifie porter / produire, alors "porter une coquille" se dirait en agglutinant Ekarri-Oskol > KArr-Oskol > Karrakoil > Caracol.

Une intuition comme une autre.



jeudi 9 avril 2020

Evhemerisme & co


J'aime l'idée que les Dieux de la mythologie soient des figures inspirées de femmes et d'hommes ayant vraiment existé... Des légendes inspirées des histoires singulières de ces illustres personnes en chair et en os aux trajectoires singulières. aux exploits retentissants.

J'apprécie également d'imaginer que les illustres noms de la Mythologie Grecque puisse trouver une étymologie "compréhensible", "interprétable"et finalement dans cette logique bien antérieure à l'époque et à la civilisation qui y consacrèrent un culte.

Exemple avec OURANOS et GAïA :

Il est dit au départ que OURANOS et GAIA (le ciel et la Terre d'après ce qui nous est rapporté) auraient donné vie aux TITANS qui auraient enfanté les DIEUX.

S'agissant d'OURANOS, l'étymologie la plus probable fait remonter le nom à une forme proto-grecque qui signifie "celui qui fait pleuvoir", celui (symboliquement le ciel) qui arrose la terre en la fécondant de ses pluies.

Ainsi on obtient assez logiquement une "entité" masculine associée au ciel et aux pluies qui enfante la Terre...

Or il est utile à ce stade de préciser qu'avec le peu de notions de Basque que je possède, je sais au moins que UR signifie EAU (la pluie se disant d'ailleurs URI). Par ailleurs, dans l'expression EGUN (journée) ON (bonne) utilisée pour saluer quelqu'un, le ON/ONA signifie "bonne" au sens de fructueuse. Enfin ORTZ est une des appellations pour ciel.

Ainsi UR-ON-ORTZ / URONORTZ par agglutination signifiant "la bonne eau du ciel" rejoindrait sans phonétiquement s'en éloigner beaucoup tout à fait le sens de OURANOS "celui (symboliquement le ciel) qui fait la pluie".

Côté GAIA, il semblerait qu'elle se rattache plutôt aux divinités grecques chthoniennes ou telluriques ayant contribué à la formation du Panthéon Grec. Elle sont dites chthoniennes (du Grec Khton la terre) ou telluriques (du latin tellus = la Terre) parce qu'elles se réfèrent à la terre, au monde souterrain.

Ainsi l'on obtient assez logiquement une entité "féminine" (la terre) d'où vont naître les futurs enfants. GAIA apparaît comme une entité souterraine donc de l'obscurité, voire de "la nuit" par opposition au Dieu masculin du ciel, du jour et de la pluie pourrait trouver dans le Basque là encore des équivalences intéressantes.

GAU ne signifie-t-il pas nuit / obscurité en Basque ? Peut-être peut-on également voir dans AGI (phénomène, évènement visible, cf Agirri) une lointaine évocation de ce la vie qui va apparaître, devenir visible à partir de l'obscurité du "ventre" maternel, de la matrice, de la Terre... Quant à AGIAN il veut dire "peut-être", comme pour désigner l'incertitude de la vie qui va naître ou pas...

Dès lors, on peut tout à fait voir dans les racines lexicales Basque Ga-(Gau / Agi / Agian) et Ur- des parentés possibles en terme de sens profond avec les Entités Gaïa et Ouranos...

Une intuition comme une autre...

mardi 7 avril 2020

Chikaraishi / Hakari Ishi / Harri Jasotze


Au Japon, les Chikaraishi littéralement "pierre de force" se font aussi appeler Hakari-Ishi (pierres pesantes). Il s'agit de lourdes roches utilisées pour développer et démontrer sa force physique. Au Pays Basque, une discipline Harri (Pierre) Jazotze (Lever) de lever de pierres propre à la force Basque (Herri Kirolak) se rapproche dans l'esprit de cette discipline (pour le volet sportif).

Je trouve intéressant pour commencer de souligner que Porter une pierre peut aussi se dire en Basque EKARRI (porter) AITZ (Pierre)

Phonétiquement IKARRI ISHI et EKARRI AITZ peuvent tout à fait avoir et par leurs traductions respectives, et par ce qu'elles désignent, et par la prononciation avoir des choses à voir l'une avec l'autre.

Je trouve toujours intéressant de partir d'anciennes pratiques qui ont du sens et des similitudes pour essayer dans leur appellation, dans la façon de les décrire, de les nommer, de trouver des passerelles une parenté, quelque chose qui émoustille et interroge.

Rien de probant ici mais l'idée c'est toujours de creuser et s'interrogeant.

samedi 4 avril 2020

Eclipse. Quelle étymologie ?



D'après les informations recueillies sur le net, le mot ECLIPSE serait emprunté au Grec "Elkleipsis" désignant l'action d'abandonner, une désertion, voire une défaillance. Du verbe "Ekleipein" (faire défaut), le mot s'emploie d'abord et avant tout pour décrire un abandon et une disparition. Attesté dans le dictionnaire dès 1150 sous la forme "eclypse", le mot signifie depuis lors disparition apparente et temporaire d'un astre.

Je veux bien adhérer à cette explication mais je ne trouve pas qu'on soit beaucoup plus avancé sur le sens profond d'Ekleipen ou d'Ekleipsis par exemple. Ou sur la façon dont ces mots se sont construits. Je ne trouve pas logique non plus que le mot Eclipse puisse être né autrement qu'à la faveur de l'observation d'une véritable éclipse solaire. C'est à mon sens cet évènement qui a dû être marquant pour nos ancêtres et susceptible ensuite de faire l'objet de comparaisons ou d'être utilisé pour manier la métaphore... Les informations disponibles semblent curieusement indiquer le chemin inverse.

C'est pourquoi je trouve intéressant de se pencher sur le Basque qui pour commencer contient un élément de langage qui désigne sans équivoque le Soleil, j'ai nommé la racine lexicale EKI.

Si l'on y adjoint le mot ILUN (Sombre / Lune. De IL = mort) voire celui de EPE (durée limitée / évoque le terme de quelque chose. Du verbe EPAI / EBAKI qui signifie couper / interrompre / réduire), on peut obtenir phonétiquement une agglutination évocatrice à savoir EKI-IL-EPE > EKLEPE

La construction à l'oreille est proche du mot ECLIPSE et le sens est bien celui de "la durée limitée d'un soleil (devenu) sombre / nuit"...

Une poétique intuition comme une autre.


vendredi 3 avril 2020

Le latin "Nego / Negare" et le Basque "Nagi / Naga / Nakaitz"


On sait que le mot français Négation vient du latin Negare ou Nego qui veut dire nier.
En revanche pour aller plus loin on ne peut que déduire pour l'origine du mot que le verbe "nier" vient de l'articulation de "Ne" qui est la négation en latin.

Or je trouve intéressant de constater qu'en Basque, la négation va logiquement s''exprimer comme une opposition à un désir. une volonté. NAHI signifie désir volonté. Si l'on y associe le mot GABE (qui signifie sans) on obtient le sens de "Sans la volonté. Sans le désir de" dans le sens d'un négation d'un refus... Ainsi NAGI signifie paresseux, indolent, sans volonté. NAGA signifie dégoût  NAKAITZ (réunissant les mots NAHI et GAITZ mauvais) signifie répugnance pas désirable, laid... 

Je trouve que phonétiquement (Naga, Nagi, Nakaitz) et étymologiquement (Négation au sens d'un refus de désir), on va plus loin via le prisme du Basque dans la compréhension du sens profond de ce qu'est la négation, le refus.

Amazigh / Ama Zin / La place de la "mère"


Ama Gizon en Basque désigne littéralement la "mère de l'Homme"
Ama Zin signifierait le "Serment de la mère"

Difficile de ne pas trouver phonétiquement une parenté entre "Amazigh" et "Amazin" voire "amagizon"...

Sans aucune certitude, je me base toujours sur une intuition et des sonorités qui me font penser que dans les deux cas le "matriarcat" (dont la mère) est une donnée fondamentale des cultures respectives en Pays Basque et en Pays Berbère.

Odyssée... Adixatz.... Ilialde... Hil-alde

Je me suis toujours demandé en pensant à Homère d'où venait les mots Odyssée ou Illiade ? Odyssée ? Adixatz ? Forme d'Adieu au par...