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samedi 27 juin 2020

Arthur ? Artemis ? Mêmes origines ? L'ours ?


Arthur (patronyme de mon roi préféré) signifierait OURS en Celte. Or saviez-vous que ARTZ en Basque signifie justement OURS. Il s'apparenterait aussi au Kurde Arz, à l'ossète AR, au Grec Arktos. Cela supposerait une proximité entre Celtes et Basques (cf projet Babel / Michel Morvan).

Ne peut-on pas dès lors déceler dans l'origine du nom de la Déesse de la Chasse et de la protection des animaux sauvages ARTEMIS cette racine qui ferait sens : ART / ARTS désignant l'un des animaux sauvages rois de cette époque reculé dans la vieille Europe, j'ai nommé l'ours ! 

vendredi 26 juin 2020

"Histoires" Herodote. Quelle étymologie ?



Les Histoires ou l'Enquête (du Grec ancien HISTORIAL) est la seule oeuvre connue de l'historien grec Hérodote. Le titre signifie "Recherche, Enquêtes" (du Grec HISTOR "celui qui sait, celui qui connaît"). C'est le plus ancien texte complet en prose que nous ayons conservé de l'Antiquité.

J'ai par ailleurs toujours trouvé intéressante l'étymologie en Basque du mot ITURRI (qu'on décèle aussi dans le nom du village ISTURITS). C'est en somme le LIEU DE LA SOURCE, pouvant découler de l'agglutination de IT (eau) et URRI (peu). Y aurait-il possiblement un lien aussi avec l'Altaïque TUR (naître) ? (cf source Michel Morvan / Projet Babel).

J'aime dès lors à penser que mener l'enquête si l'on compare l'histoire à un fleuve qui s'écoule, c'est naturellement remonter à sa source originelle, comme le Saumon qui remonte le fleuve pour enquêter, pour retrouver le lieu où commence toute chose...

samedi 23 mai 2020

Les Anunnaki


Anunnaki. Chez les Sumériens, première civilisation dont on trouve des traces écrites via des tables cunéiformes (l'épopée de Gilgamesh) "Anun-Naku" désignait le créateur du Cosmos.

Mais je note qu'en Basque NUN (Où) et EKI (La Vérité) peuvent en s'agglutinant donner phonétiquement quelque chose comme NUN-EKI (qui se rapproche d'ANUNNAKI) et qui se traduirait littéralement "Où est la vérité".

Je dis ça, je dis rien.

mardi 19 mai 2020

Naach Tuun ? Une Haitz Urrun ?


Naachtun est un site archéologique de la de la civilisation Maya pré-colombienne situé dans le Nord du Guatemala. En Maya Naachtun signifierait "Pierre Lointaine".

Il est intéressant de noter qu'en Basque Pierre lointaine pourrait se dire HAITZ (pierre) URRUN (loin) voire Une (Lieu) Haitz (pierre) Urrun (loin)... Le lieu des Pierres lointaines.

Une-Haitz-Urrun pouvant devenir Naitzurrun puis Naitzun enfin Naachtun... Phonétiquement, ça se tient.

Pourquoi pas ? Une intuition comme une autre...

samedi 11 avril 2020

3 indices que la langue Basque est très ancienne


SUKALDE qui désigne la cuisine veut dire littéralement "du côté du feu". Là où se prépare le feu... Et l'on convoque ainsi ces tableaux immortalisant nos ancêtres réunis autour de la flamme qui réchauffe et grille la nourriture au fond d'une grotte non loin d'Isturitz.

La terre se dit LUR et la neige ELUR, signe pour les linguistes que la langue date d'une époque (dernière glaciation ?) où Terre et Neige se confondait.

AITZ est le roc la Pierre. AIZKOR la Hache, preuve que la langue remonterait au moins à l'âge de Pierre, à l'âge où l'on passe allègrement de la pierre à l'outil en gardant le sens de l'innovation bien présent dans la construction d'un mot. 

Harakiri ? Harakin ?


Toujours été surpris que le fameux HARAKIRI japonais (HARA ventre KIRI couper) soit si proche à l'oreille et à l'écrit d'ailleurs du HARAGI Basque (Ventre). HARAKIN en Basque c'est d'ailleurs le Boucher.

D'ailleurs on pourrait imaginer qu'en Basque "ouvrir le ventre" puisse se traduite par le rendre visible HARAGI (Ventre) - AGIRI / AGUIRRE (à découvert) > ARAGIRE

Etonnante coïncidence, non ? Une intuition comme une autre.
  

vendredi 10 avril 2020

Escargot ? Caracol ?


ESCARGOT viendrait du latin CARACOL. Mais comment passer du second au premier et surtout comment s'est construit le second ? CA-RA-COL ? Kezako ? 

Je sais qu'en Basque, Escargot se dit BARAKUILU Je sais aussi que Coquille se dit OSKOL Je peux m'aventurer à imaginer que BARA puisse renvoyer à BARE (Limace) qui a probablement quelque chose à voir avec BARTZ (calme) ou BARATX (lentement) pour nous rappeler la lenteur de déplacement de la limace. Je peux supputer que AKUILU puisse phonétiquement se rattacher à OSKOL > OSKUILU > AKUILU. On a déjà une possibilité de comprendre comment se construit le mot BARAKUILU > "Limace à coquille" avec la notion de lenteur propre aux limaces et autres escargots.

Evidemment passer de Barakuilu à Caracol ne semble pas si aisé mais si l'on passe par la racine Basque KARR-/ EKARRI- qui signifie porter / produire, alors "porter une coquille" se dirait en agglutinant Ekarri-Oskol > KArr-Oskol > Karrakoil > Caracol.

Une intuition comme une autre.



jeudi 9 avril 2020

Evhemerisme & co


J'aime l'idée que les Dieux de la mythologie soient des figures inspirées de femmes et d'hommes ayant vraiment existé... Des légendes inspirées des histoires singulières de ces illustres personnes en chair et en os aux trajectoires singulières. aux exploits retentissants.

J'apprécie également d'imaginer que les illustres noms de la Mythologie Grecque puisse trouver une étymologie "compréhensible", "interprétable"et finalement dans cette logique bien antérieure à l'époque et à la civilisation qui y consacrèrent un culte.

Exemple avec OURANOS et GAïA :

Il est dit au départ que OURANOS et GAIA (le ciel et la Terre d'après ce qui nous est rapporté) auraient donné vie aux TITANS qui auraient enfanté les DIEUX.

S'agissant d'OURANOS, l'étymologie la plus probable fait remonter le nom à une forme proto-grecque qui signifie "celui qui fait pleuvoir", celui (symboliquement le ciel) qui arrose la terre en la fécondant de ses pluies.

Ainsi on obtient assez logiquement une "entité" masculine associée au ciel et aux pluies qui enfante la Terre...

Or il est utile à ce stade de préciser qu'avec le peu de notions de Basque que je possède, je sais au moins que UR signifie EAU (la pluie se disant d'ailleurs URI). Par ailleurs, dans l'expression EGUN (journée) ON (bonne) utilisée pour saluer quelqu'un, le ON/ONA signifie "bonne" au sens de fructueuse. Enfin ORTZ est une des appellations pour ciel.

Ainsi UR-ON-ORTZ / URONORTZ par agglutination signifiant "la bonne eau du ciel" rejoindrait sans phonétiquement s'en éloigner beaucoup tout à fait le sens de OURANOS "celui (symboliquement le ciel) qui fait la pluie".

Côté GAIA, il semblerait qu'elle se rattache plutôt aux divinités grecques chthoniennes ou telluriques ayant contribué à la formation du Panthéon Grec. Elle sont dites chthoniennes (du Grec Khton la terre) ou telluriques (du latin tellus = la Terre) parce qu'elles se réfèrent à la terre, au monde souterrain.

Ainsi l'on obtient assez logiquement une entité "féminine" (la terre) d'où vont naître les futurs enfants. GAIA apparaît comme une entité souterraine donc de l'obscurité, voire de "la nuit" par opposition au Dieu masculin du ciel, du jour et de la pluie pourrait trouver dans le Basque là encore des équivalences intéressantes.

GAU ne signifie-t-il pas nuit / obscurité en Basque ? Peut-être peut-on également voir dans AGI (phénomène, évènement visible, cf Agirri) une lointaine évocation de ce la vie qui va apparaître, devenir visible à partir de l'obscurité du "ventre" maternel, de la matrice, de la Terre... Quant à AGIAN il veut dire "peut-être", comme pour désigner l'incertitude de la vie qui va naître ou pas...

Dès lors, on peut tout à fait voir dans les racines lexicales Basque Ga-(Gau / Agi / Agian) et Ur- des parentés possibles en terme de sens profond avec les Entités Gaïa et Ouranos...

Une intuition comme une autre...

mardi 7 avril 2020

Chikaraishi / Hakari Ishi / Harri Jasotze


Au Japon, les Chikaraishi littéralement "pierre de force" se font aussi appeler Hakari-Ishi (pierres pesantes). Il s'agit de lourdes roches utilisées pour développer et démontrer sa force physique. Au Pays Basque, une discipline Harri (Pierre) Jazotze (Lever) de lever de pierres propre à la force Basque (Herri Kirolak) se rapproche dans l'esprit de cette discipline (pour le volet sportif).

Je trouve intéressant pour commencer de souligner que Porter une pierre peut aussi se dire en Basque EKARRI (porter) AITZ (Pierre)

Phonétiquement IKARRI ISHI et EKARRI AITZ peuvent tout à fait avoir et par leurs traductions respectives, et par ce qu'elles désignent, et par la prononciation avoir des choses à voir l'une avec l'autre.

Je trouve toujours intéressant de partir d'anciennes pratiques qui ont du sens et des similitudes pour essayer dans leur appellation, dans la façon de les décrire, de les nommer, de trouver des passerelles une parenté, quelque chose qui émoustille et interroge.

Rien de probant ici mais l'idée c'est toujours de creuser et s'interrogeant.

samedi 4 avril 2020

Eclipse. Quelle étymologie ?



D'après les informations recueillies sur le net, le mot ECLIPSE serait emprunté au Grec "Elkleipsis" désignant l'action d'abandonner, une désertion, voire une défaillance. Du verbe "Ekleipein" (faire défaut), le mot s'emploie d'abord et avant tout pour décrire un abandon et une disparition. Attesté dans le dictionnaire dès 1150 sous la forme "eclypse", le mot signifie depuis lors disparition apparente et temporaire d'un astre.

Je veux bien adhérer à cette explication mais je ne trouve pas qu'on soit beaucoup plus avancé sur le sens profond d'Ekleipen ou d'Ekleipsis par exemple. Ou sur la façon dont ces mots se sont construits. Je ne trouve pas logique non plus que le mot Eclipse puisse être né autrement qu'à la faveur de l'observation d'une véritable éclipse solaire. C'est à mon sens cet évènement qui a dû être marquant pour nos ancêtres et susceptible ensuite de faire l'objet de comparaisons ou d'être utilisé pour manier la métaphore... Les informations disponibles semblent curieusement indiquer le chemin inverse.

C'est pourquoi je trouve intéressant de se pencher sur le Basque qui pour commencer contient un élément de langage qui désigne sans équivoque le Soleil, j'ai nommé la racine lexicale EKI.

Si l'on y adjoint le mot ILUN (Sombre / Lune. De IL = mort) voire celui de EPE (durée limitée / évoque le terme de quelque chose. Du verbe EPAI / EBAKI qui signifie couper / interrompre / réduire), on peut obtenir phonétiquement une agglutination évocatrice à savoir EKI-IL-EPE > EKLEPE

La construction à l'oreille est proche du mot ECLIPSE et le sens est bien celui de "la durée limitée d'un soleil (devenu) sombre / nuit"...

Une poétique intuition comme une autre.


vendredi 3 avril 2020

Le latin "Nego / Negare" et le Basque "Nagi / Naga / Nakaitz"


On sait que le mot français Négation vient du latin Negare ou Nego qui veut dire nier.
En revanche pour aller plus loin on ne peut que déduire pour l'origine du mot que le verbe "nier" vient de l'articulation de "Ne" qui est la négation en latin.

Or je trouve intéressant de constater qu'en Basque, la négation va logiquement s''exprimer comme une opposition à un désir. une volonté. NAHI signifie désir volonté. Si l'on y associe le mot GABE (qui signifie sans) on obtient le sens de "Sans la volonté. Sans le désir de" dans le sens d'un négation d'un refus... Ainsi NAGI signifie paresseux, indolent, sans volonté. NAGA signifie dégoût  NAKAITZ (réunissant les mots NAHI et GAITZ mauvais) signifie répugnance pas désirable, laid... 

Je trouve que phonétiquement (Naga, Nagi, Nakaitz) et étymologiquement (Négation au sens d'un refus de désir), on va plus loin via le prisme du Basque dans la compréhension du sens profond de ce qu'est la négation, le refus.

Amazigh / Ama Zin / La place de la "mère"


Ama Gizon en Basque désigne littéralement la "mère de l'Homme"
Ama Zin signifierait le "Serment de la mère"

Difficile de ne pas trouver phonétiquement une parenté entre "Amazigh" et "Amazin" voire "amagizon"...

Sans aucune certitude, je me base toujours sur une intuition et des sonorités qui me font penser que dans les deux cas le "matriarcat" (dont la mère) est une donnée fondamentale des cultures respectives en Pays Basque et en Pays Berbère.

mardi 17 mars 2020

Le Rocher de Plougastel. Une interprétation

Paris, le 20 août 2019 


Madame, Monsieur,

Avant de vous donner l’interprétation que je fais de l’inscription du rocher de Plougastel, je crois utile et nécessaire de vous livrer le point de départ de ma réflexion. Il s’agit d‘abord de comprendre les motivations d’une telle « déclaration » gravée dans la pierre. En effet, la « fonction » de cette inscription est je crois centrale dans la démarche à mener pour la comprendre.

Le point de départ, c’est aussi un livre. Le Dictionnaire illustré de mythologie Basque (JM Barandiaran). En le feuilletant avec ma fille, j’ai repéré sur des photos de vieilles pierres tombales (3 premiers documents joints) le fameux sigle du cœur surmonté de la croix. J’y ai également repéré ce signe ressemblant étrangement à une aile après le mot « EKGE ». Quant aux lettres, certaines sont associées de façon énigmatique comme sur le rocher de Plougastel. C’est ce qui m’a mis la puce à l’oreille. M’est alors venue l’image d‘un graveur de pierre Basque, survivant d’un naufrage ou témoin d’un accident et désireux par cet « acte de mémoire » de rendre hommage aux compagnons de route disparus. S’il avait été question de rendre hommage, on ne s’y serait, je pense, pas pris autrement. Seule la pierre, et donc l’épitaphe, survit aux méfaits du temps.

Il me restait à chercher dans les consonances, des indices corroborant cette intuition. En recherchant notamment des particules phonétiques élémentaires. Je me suis appuyé sur le projet Babel (site en ligne élaboré par Michel Morvan, éminent linguiste spécialisé dans les origines de la langue Basque), j’ai me semble-t-il trouvé des sons et des ensembles phonétiques qui pourraient corroborer mes intuitions premières. D’autant que s’agissant d’une langue agglutinante, elle relève de la construction de pièces élémentaires un peu comme pour un assemblage de lego. Même si je précise que je ne parle pas le Basque.  

J’ajoute que je ne suis pas linguiste, mais passionné par ces mystères qui traversent les âges et désireux de rendre justice peut-être à travers ma contribution (même parcellaire) à la volonté de cet homme de graver son acte de mémoire dans la pierre.

J’ai donc l’espoir que mon intuition saura mettre sur le bon chemin des hommes et des femmes dont c’est le métier de traduire des langues anciennes (le Basque en particulier) aux fins de confirmer ou rapporter de façon plus précise la quintessence du message de ce rocher.

GROCAR DREAR DIOZEEVBIO
ARUR(F ou I)ONEZLA(TX)E(N ou IU)EL
Gur = Révérence
Oka = Hauteur / montagne
Ar = Homme
Eraidi = Eriger
Dio = Affirmer. Je dis.  
Otz = Froid
Ebi  = Pluie
Ohar = Attention au sens de prêter attention d’être attentif 
Arun = sentier rocailleux
Arur = Ecoulement
Urfe = source
Uri = Pluie
On = bon 
Lats = mouillé / humide
Je propose l’interprétation suivante pour ce premier bloc de texte :
J’attire votre attention sur la révérence érigée dans le froid et la pluie sur un sentier rocailleux humide et j’affirme…

PEN ABENENEZ(TX)18ZE
Pena = peine
Aba = pieu / père
Ene = moi
Enea = massette
Aben(da) = race humaine (de Aba = père et Enda = famille) 
Cela peut contenir l’idée suivante : 
… avec peine qu’au nom du père de la famille des Hommes…

GEN BI CENG EKGE (+ signe vers la droite)
Gen = ici
Bi = 2
Ou Bizi = Vie
Ceng. Peut-être de Zen = il était (au sens de il n’est plus) / Zendu = défunt
Ekge peut être une abréviation de EKIGAIN (de EKI = Soleil et GAIN = haut). Ce qui désignerait l’orientation de la pierre, soit vers le midi en haut, soit vers l’Est, là où le soleil se lève (en Basque l’Est se dit EKIALDE = du côté du soleil). Cela collerait aussi avec cette « aile » orientée comme celle de la croix basque vers l’Est. C’est évidemment à vérifier.
Mais cela pourrait donner en résumé :
…Ici se trouvent 2 défunts (confiés au soleil)...     

AZOMOAR(TX)PA..CDOFET DAROA
AZ = pierre
OMAIA = hommage (peut-être au sens d’épitaphe)
FET = peut être assimilé à FEDE (qui signifie foi)
DAROAT = en Basque signifie « je le mène. Je l‘emporte »
Cela pourrait vouloir dire :
… au nom de la foi je rends hommage sur la pierre

AIELACHEODCET DA AOMA
AIALDEKO = compagnon
DA AOMA (se rapproche de DA HEMEN inscription courante sur les tombes basques qui signifie ici présents / ci-gît)
Ce qui pourrait donner en substance :
… A mes compagnons ici présents :

(J)ULESELDA REIDI MEVZMEZ
Partie la plus compliquée.
Déjà la première lettre… Est-ce un r ou un J ? Je penche pour le J.
Ule = Comprendre
Erdi = moitié
Idi = Boeuf
Alde = Du côté de
Mais il est compliqué d’en déduire une quelconque phrase cohérente. C’est pourquoi j’imagine que phonétiquement le Graveur note ici les noms et prénoms du ou des compagnons auxquels il rend hommage… 

Je pars aussi du principe qu’en raison de cette difficulté à traduire ce morceau, en raison de ce qui le précède (A mon / mes compagnons ici présents) et en raison de ce que je vois pour premier mot comme un prénom (Jules), j’en ai déduit qu’une identité ou plusieurs s’y faisaient jour :
JULES ELDAR EIDI MEUSMES

ARPRIGILOD 17(cœur-croix)87 EROIAL
 HARPE . ARP = abri sous roche / grotte
Erig = debout. Peut avoir le sens d’édifier (Eraiki. Eraikin)
ILOTZ = cadavre de (HIL et OTZ froid) 
EROIAL = peut venir du verne EROKI signifiant contenir ou ERORKI signifiant part d’héritage. 
Ce qui peut vouloir dire :
Mis sous roche les corps sans vie en l’an 1787 (avec le signe croix sur cœur qu’on retrouve sur les pierres tombales basques).
Peut-on en déduire aussi que sous cette roche après un éboulement se trouveraient des restes ? des ossements ? Je crois plus à une stèle commémorative en mémoire d’une ou de personnes disparues lors d’un naufrage.  

OBIIEBRISVILA
OBI (sépulture)
BRISBUILA. Peut venir de Biribil = ronde. Cela pourrait désigner une pierre de forme ronde ?
Cela peut venir aussi de la conjonction de BIRI (poumon), BUHA (souffle) ou BULTZA (impulsion. Elan) et HILA (mort) > BIRI BUHA HILA devenant « BRISBUILA ».
Peut-on en déduire une phrase comme :
Une sépulture pour redonner un souffle de vie aux morts…

ALUOAKBORSIV.T
ALAUA = Mon Dieu !
BORTZ = 5. Mais évoque aussi la main (les 5 doigts de la main).
BORTITZ = Fort vigoureux.
BORTZA = Violence
Une ligne qui semble continuer la phrase ainsi :
… Par la main de Dieu…

OSCAR CLOIVE PRE ZT
(V)ZONREZE
VA(IZ ou R)
DARANDOL
OSCAR peut être le prénom d‘une victime.
Mais OZCAR en Basque signifie : tonnerre / fracas / tumulte.
J’ajoute que phonétiquement on se rapproche de EUSKARA (Langue Basque)… Mais je pense qu’il n’y pas de lien ici.
Lohi = boue
Ipar = Nord
Pare = Egal
Uzen (id. Izen) = nom
Ez = Non.
Ezer = Rien
Uhaitz = Torrent (vient de Eguatxa)
Aradol = Grosse branche ou corne
Ou possiblement dérivé de ARAN = Vallée (avec variante Arandel, arandol)
  
D’après les éléments qui ressortent phonétiquement on pourrait imaginer la poursuite d’une l’épitaphe racontant la fonction de cette pierre :
Qui fait retentir le tonnerre pour que ces noms ne soient pas emportés comme la branche par le torrent.

ADREIRIG
Ad = Salutation / Au Revoir. Vient de la racine AD qu’on retrouve dans l’occitan Adishatz, le Bourbonnais Adi, le Basque Adio, le français Adieu…   
Erig = Debout, Droit.
Peut se comprendre comme Fier ou Vivant, en opposition à la position couchée.
On peut en déduire une fin de message indiquant
Au revoir de la part celui qui est resté debout / vivant.

1786 NEIZ
Noiz = Quand (est-ce à préciser quand l’inscription a commencé ?)  
Niketz = de ma part.
Serait-ce une contraction de Niketz pour personnaliser à la première personne la dédicace ?
On peut aussi imaginer que Neiz est un nom. Le nom du graveur ?
Je n’ai pas d’explication claire sur cette dernière ligne mais je pencherais pour la référence temporelle :
C’est en 1786 que c’est arrivé (intégrant la fonction du fameux « Quand », sous-entendu c’est en 1787 que la stèle commémorative a été réalisée / gravée, donc un an plus tard…       

Pour résumer ma pensée après cette recherche qui fut passionnante pour moi et ma grande fille de 9 ans (qui a participé aux recherches et déductions), j’ai le sentiment d’avoir sous les yeux un hommage à un ou des proches disparus (dans un naufrage ou à cet endroit) a priori écrit dans une seule langue, le Basque. Je me suis référé essentiellement au www.projetbabel.org de Michel Morvan pour toutes les traductions proposées ici ainsi qu’à quelques dictionnaires dont le Parlons Euskara de Txomin Peillen édité chez L’harmattan.

Je précise ici qu’intuitivement il ne semble y avoir qu’une main pour avoir gravé le texte, donc une pensée, une volonté et une langue. Et cette volonté est nécessairement de laisser une trace, de commémorer...  Dès lors, aucune raison de penser que l’auteur aurait voulu tromper son monde, faire le malin, brouiller les pistes ou chercher à « coder » son message. Ca n’a aucun sens.

S’il était peu éduqué (exécutant souvent dans son métier sur commande avec modèles sous les yeux), s’il n’avait que l’oralité et la référence phonétique pour se faire comprendre alors il ne s’y serait pas pris autrement. Avec parfois des hésitations des petites inexactitudes mais toujours phonétiquement juste. C’est ainsi je trouve que cette volonté gravée de « ne pas oublier »me semble la plus cohérente et la plus romanesque par ailleurs. Reprenant les éléments de déduction mis bout à bout, voici humblement ce que donnerait le texte dans son intégralité :

J’attire votre attention sur la révérence érigée dans le froid et la pluie sur un sentier rocailleux humide et j’affirme avec peine qu’au nom du père de la famille des Hommes, ici se trouvent 2 défunts (confiés au soleil). Animé par la foi, je rends hommage sur la pierre à mes compagnons ici présents

« (J)ULES ELDAR EIDI MEUZMEZ »

Mis sous roche les corps sans vie en l’an 1787.
Sépulture pour redonner un souffle de vie aux morts par la main de Dieu qui fait entendre le tonnerre pour que ces noms ne soient pas emportés comme la branche par le torrent.
Au revoir de celui qui est resté vivant.
C’est en 1786 que c’est arrivé.

Je ne suis pas linguiste et j’adorerais que des hommes et des femmes dont c’est la profession prennent au sérieux cette piste de réflexion et viennent compléter la présente démarche.

Bon dépouillage, bonnes réflexions, bonnes conclusions. En espérant qu’un peu de cette contribution aidera à résoudre votre mystère.

Bien cordialement,

Romain          


NB – Toutes références et propositions de traductions jointes (également disponibles sur www.projetbabel.org). 

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