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dimanche 7 juillet 2019

Corpus, Spéos, des mots latins ou grecs trouvant leur sens originel du côté du Basque ?


Un ouvrage publié en 2018 chez L'Harmattan (L'origine de la langue Basque) suggère que le mot Corps (provenant du latin "Corpus", sans étymologie connue, pourrait avoir quelque chose à voir avec le Basque Gorputz. En Basque Gor signifie Chair et Putz signifie Souffle. Or le Corps se définit bien comme de la Chair animée d'un souffle (symboliquement de la vie). Beau et poétique. Et pas si fantaisiste que cela je trouve.

De même pour le mot Grec Spéos qui veut dire Grotte et nous a offert le mot Spéléologie. Pas non plus d'étymologie connue pour Spéos. Or on peut aisément par l'agglutination des mots Basques Aiz (Roche) et (dessous) l'expliquer en toute logique. Aizpé pouvant devenir le Spéos Grec par les joies du téléphone arabe ;)

J'ajoute que le mot Esprit viendrait du latin Spiritus qui signifie souffle / vent.
Or par le prisme du Basque AIZE (vent) PE (dessous) ERRITU (frapper. battre), on a peut-être une explication plus complète de la construction d'un mot comme AIZE-PE-ERRITU, ESPIRITU, le "souffle qui naît du dessous" (l'esprit débarrassé de la notion de chair).  


samedi 6 juillet 2019

Entre deux langues, le Basque et l'Aïnou : des liens possibles ?

Chez les Aïnous, mystérieux et très ancien peuple des îles japonaises, on pratique un instrument de musique, petite gimbarde ou harpe buccale composée  de ficelle et de bambou qu'on appelle MUKKURI. Or cette gimbarde au Pays Basque répond au doux nom de MUXUKITARRI. A l'oreille, on s'en rapproche possiblement. Il y a pour moi une parenté phonétique qui suggère qu'on puisse se pencher sur la question des liens éventuels.



En creusant le sujet, j'ai découvert qu'un autre instrument de musique traditionnel des Aînous était le TONKKORI. Instrument qui ressemble au TTUN TTUN basque, tambourin à cordes de la famille des cithares. je précise ici (je l'ai fait par ailleurs) que TXORI en basque c'est l’oiseau et donc possiblement une des dénominations logiques d'instruments de musique à vent imitant par essence le chant des oiseaux. TTUN (prononcez tchoune)-TXORI (prononcez tchori) pouvant évoquer ensemble le son TON-KORI. C'est une idée mais elle mérite à mon sens d'être creusée.

Je note enfin que l'autre nom désignant les AÏNOUS est EMESHI. Or EMESHI m'évoque spontanément le mot Basque AMATXI (prononcez amatchi) qui veut dire Grand-Mère, (symboliquement "l’ancienne"... Les Aïnous étant réputés être les premiers habitants de l'Archipel et donc les plus anciens dans la place). On les appelle les UTARIS (consonance basque évidente à mes oreilles). Or il est là encore intéressant de souligner qu'en basque UZTAI désigne l'arc ou l'arceau et fait vraisemblabement écho à UZTA la période des moissons et sa célébration (danse des arceaux). Peut-Être qu'UTARI faisait référence à l'arc d'îles qu'habitaient les AÏnous, à l'archipel dont ils sont les plus anciens habitants connus.  



Des travaux menés par des linguistes auraient avancé l’hypothèse d’une parenté entre Basque et Japonais... Je dois retrouver trace de ces travaux pour les restituer ici.  Il ne serait peut-être pas à exclure que cette parenté ait été rendue possible via la langue ancestrale des Aînous. Un exemple qui revient souvent est celui de TOKYO qui voudrait dire en japonais "capitale de l’Est". Or Toki en basque désigne le lieu, la cité. « Ekialde » désigne l’Est, à savoir littéralement « le coin du Soleil », là où le soleil dort. Là où il s’éveille ! TOKI-EKI en s'agglutinant pouvant donner quelque chose comme TOKYO sans que cela soit foncièrement choquant.

Je termine sur l'observation que je fais d'un mot clé (de ceux qui doivent peu évoluer depuis la guerre du feu) : en Basque, le feu c'est SU et d'ailleurs la cuisine c'est SUKALDE (littéralement "du côté du feu", ce qui suggère l'ancienneté de l'appellation en Basque du lieu où on faisait le feu pour manger, cuire et se réchauffer peut-être ...). Il se trouve que chez les Aïnous, Cuire se dirait SU. A vérifier mais si c'est le cas, cette proximité serait étonnante, en tout pas pas fortuite à mon sens.

vendredi 5 juillet 2019

Des mots Japonais m'intriguent...


J'ai vu un documentaire assez passionnant sur un vieux métier japonais, transmis de père en fils depuis la nuit des temps, des orfèvres de la céramique divine et fragile. Le terme utilisé par l'artiste en chef est TAKU MARU, ce qui signifie travailler, arrondir la céramique. Littéralement TAKU MARU signifie "taper pierre". Donc modeler, tailler.

http://telescoop.tv/browse/1232416/2/l-art-de-la-porcelaine-au-japon.html

J'ai découvert que pour désigner en Basque le fait de travailler un matériau (bois, pierre...), de la malaxer on disait MARRUSKATU.

S'agissant d'une tradition orale qui a pu voyager, se transformer dans sa retranscription par rapport à une origine phonétique, le rapprochement des deux expressions à l'oreille et dans l'usage qu'elles désignent me semblent mériter une attention approfondie de la part de linguistes et spécialistes des deux langues.

Je trouve également frappant qu'en Basque NABASAGI désigne une charrue à pointes (AGIN signifiant dent) pendant que la fameuse NAGASAKI au Japon voudrait dire "Longue pointe". La même terminaison (AKI / AGI) semblant créer visuellement le même effet, celui d'une forme pointue, d'une dent.

J'ai enfin toujours été curieux de comprendre pourquoi en Basque, HARAGI (chair, viande) ou HARAKIN (Boucher) faisaient étrangement défiler devant mes yeux des scènes japonaises de HARAKIRI (il est bien question de chair, de ses propres chairs en l'occurence, qu'on découpe). Je ne sais si des recherches ont été menées sur le sujet mais là encore les ressemblances m'ont toujours semblé mériter des investigations et collaborations de linguistes des deux bords.

Mystérieuse et poétique agglutinante langue Basque

Utile de préciser en guise d’introduction que je n’ai aucune forme d’expertise sur les sujets que je m’apprête à aborder de ce fait en toute fraîcheur, en toute innocence. Je ne suis ni linguiste, ni militant. Ma seule boussole c’est une intuition profonde à laquelle je m’efforce de rester fidèle au moment de réunir les éléments de réflexion agrégés sur ce blog.



Je suis depuis toujours à la fois curieux et fasciné par le mystère nimbant la langue basque, l’Euskara, et ses possibles origines. Voilà pour commencer une langue singulière dans le territoire sur lequel elle semble et depuis si longtemps se survivre à elle-même : une langue agglutinante dont la poésie et la simplicité apparente présidant à sa construction nourrissent mon envie d’en savoir plus…

J'ai donc assez logiquement baptise ce blog EUSKARALDE qui signifie en Basque : du côté de (Alde) la langue Basque Euskara).





Agglutinante, c'est cela. Une construction à base de particules élémentaires pas forcément visibles au premier coup d'oeil. Du légo pour parler simple. Pas une logorrhée mais du "legoalde" (chercher du côté du lego). Exemple frappant : LUNE se dit HILARGI. S'obtient en associant le mot HIL (mort) et le mot ARGI (lumière)… On y projette facilement la vision étrange des reflets d’une lumière morte. On ne peut plus poétique. Je regarde de plus près et me demande si le mot MAÏTE (Amour) ne procèderait pas de la contraction originelle (et partant du mariage) des mots AMA (mère) et AÏTA (père)… Pourquoi pas ?




Pansori. Ibaïxori. Même combat ?


Le pansori, art ancestral Coréen du récit chanté Coréen a d'étranges consonnances Basques. PAN signifie lieu et SORI son. Or en Basque, txori c'est l'oiseau, c'est aussi la musique, le son. Des instruments basques se nomment en référence "txirula" ou "Txistura". Ibaï signifie la vallée, le lieu...  Alors quoi ne pourrait-il y avoir une parenté entre PANSORI et BAÏ-TXORI ? Je le crois sincèrement mais personne ne semble s'être encore penché sur la question... J'espère que cela viendra.


Odyssée... Adixatz.... Ilialde... Hil-alde

Je me suis toujours demandé en pensant à Homère d'où venait les mots Odyssée ou Illiade ? Odyssée ? Adixatz ? Forme d'Adieu au par...